Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Qui lira saura
29 mai 2015

Ceci expliquant cela...

Salut les gars,

Ce billet est l’occasion pour moi de vous parler de mes deux dernières lectures. La première Une semaine dans la vie  de Stephen King ayant entrainé la seconde Les lois de l’attraction de Bret Easton Ellis. De prime abord le rapport entre ces deux romans est loin d’être évident mais attendez que je m’explique les gars.

J’ai découvert un peu par hasard le roman d’Alexandra Varrin, une fan inconditionnelle de Stephen King, suite à mon besoin grandissant de mieux connaître l’œuvre de ce dernier.  Et ce fut une découverte réellement réjouissante. Alexandra Varrin y raconte comment elle a pu suivre pendant une semaine son auteur fétiche, son maître, lors de son passage à Paris pour la promotion de Docteur Sleep. Loin d’être un simple roman de fan, elle nous explique comment King s’est imposé peu à peu comme un père de substitution, la complexité de son œuvre ou encore comment les fictions du romancier sont devenues la réalité dans laquelle est aime se refugier.  J’ai réellement était touché par la sincérité de l’amour que porte la jeune femme à cet auteur, la reconnaissance sans limite qu’elle lui voue, lui qui au travers de ses romans à fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Alexandra Varrin est sans aucun doute extrêmement intelligente ce qui évite de faire basculer le récit vers simple roman de groupie.

Une semaine dans la vie de Stephen King m’a non seulement conforté dans l’idée que King est définitivement un romancier pour moi, mais a également soulevé cette question ‘Il y a t’il un auteur pour lequel j’ai ressenti des émotions similaires ? ‘

Il n’a fallut que quelques minutes pour le nom de Bret Easton Ellis face son entrée. S’il y a bien un auteur qui a marqué ma vie de lectrice c’est sans aucun doute celui-ci. Découvert à l’adolescence (à mon sens le meilleur âge pour l’appréhender) j’ai dévoré de façon quasi boulimique l’ensemble de son œuvre relisant  trois à quatre fois certains de ses romans au cours d’une même année.  Et puis les années ont passé, je l’ai moins lu (assez déçue par Suite(s) Impériale(s) que j’attendais comme le Messie), je me suis ouverte à d’autres lectures mais j’ai toujours gardé une affection très particulière pour cet auteur dont les romans aussi sombres soient-ils m’apportaient un réel réconfort. C’est donc empreint de nostalgie que je me suis replongée  dans  Les lois de l’attraction, où l’auteur décrit merveilleusement bien grâce à un style épuré et parfaitement identifiable l’errance et le mal être de la jeunesse dorée américaine.  Aucune déception à signaler. Tout est exactement comme dans mon souvenir. Il utilise un langage et un phrasé comme je ne n’en jamais relu depuis, et il est capable de vous faire tenir 400 pages sans la moindre intrigue. J’aime toujours Bret Easton Ellis (c’est également lui qui permis à mon petit frère de comprendre que lire c’est cool),  et je l’aimerais toujours mais quelque chose à changer… Moi de toute évidence. Vous savez les gars, je trouve très déprimant d’avoir dit durant des années que c’était mon auteur préféré puis ce rendre compte que bah finalement non… Mais  rassure toi Bret, je n’ai plus jamais mis quelqu’un sur un pied d’estale comme je l’ai fait pour toi.

 

 

Une semaine dans la vie de Stephen King – Alexandra Varrin – 240 pages – Editions Léo Scheer.

lois

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Qui lira saura
  • "Quand moi je lis, les mots imprimés sur la page remplacent ma voix intérieure et je cesse, l'espace d'un instant, d'être moi, ou du moins d'être si péniblement conscient d'être moi." (Polarama - David Gordon)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Qui lira saura
Visiteurs
Depuis la création 11 439
Publicité