Nous étions les Mulvaney. Joyce Carol Oates

A Mont-Ephraim, petite ville de l'Etat de New York, tout le monde connaît les Mulvaney, leur bonheur et leur réussite. Michael, le père, d'origine modeste, a su à force de travail se faire accepter par la bonne société de la ville. Grâce à sa femme qu'il adore, la ferme qu'ils habitent est un coin de paradis, une maison de contes de fées où, au milieu d'une nature splendide, entourés de chiens, de chats, d'oiseaux, de chevaux - et immensément d'amour -, leurs trois fils et leur fille Marianne vivent une enfance inoubliable. Jusqu'au drame de la Saint-Valentin 1976, qui vient mettre un terme à cette existence idyllique, fait voler la famille en éclats et marque à jamais chacun de ses membres.

Ps : Merci Babelio

Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue. Ai-je aimé ? Me suis-je ennuyée ? Qu'ai-je donc pensé des Mulvaney?

Trêve de poésie, difficile pour moi de vous donner mon avis sur ce roman. J'ai lu avec grand intérêt (mais sans réelle passion) les 500 premières pages en quelques jours et il m'a bien fallut 3 semaines pour venir à bout des 200 dernières. C'est grave Docteur ? Pourtant la qualité du texte et de l'intrigue reste constante durant toute l'oeuvre et nous somme pile dans ce que j'aime en littérature américaine : une belle et grande saga familiale dramatique à souhait. Et c'est peut-être là que le bât blesse. Cela doit faire deux ou trois ans que j'attends le bon moment pour lire ce roman, certaine que j'étais de l'adorer. Et vous savez ce qui arrive quand on fait trop de plans sur la comète ? Exactement on fini souvent par déchanter. Pas vrai Philaé ?

La douce écriture de Joyce Carol Oates est sans fioriture, précise et mélancolique ce qui sert parfaitement le sujet, sans pathos ni mièvrerie et avec une psychologie des personnages très réussie.

Mais rien à faire je me fichais éperdument de savoir comment aller se terminer cette triste histoire de famille déchirée sous le poids de la honte.

Je pense que Joyce m'a perdu au moment où le Mulvaney ont décidé de vendre leurs chevaux. Sans poney plus d'intérêt.

Croyez-moi cela me chagrine que Nous étions les Mulvaney n'ait le droit qu'à mes vannes idiotes sur cette page, bien qu'il ne m'ait pas transcendé cela reste un bon roman, très bien écrit. Voilà les Gars je m'excuse de mettre ennuyée.

Ps: Pas d'extrait aujourd'hui, Nous étions les Mulvaney est déjà rangé dans un carton prêt à découvrir sa nouvelle maison (M. ne plaisante pas avec les déménagements!).

Nous étions les Mulvaney - Joyce Carol Oates - 704 pages - Le Livre de Poche

Une famille formidable.

Partager cet article