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23 août 2015

Je déclare forfait.

 

 

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Ma fiancée Américaine - Eric Dupont

Un gâteau renversé à l'ananas peut-il changer le cours de l'histoire? Aux confins enneigés du Québec, l'histoire d'une famille étonnante, un clan de bûcherons, de croque-morts et d'entrepreneurs, marqué pour l'éternité par Madeleine, cette fiancée venue d'Amérique avec pour seul trésor son livre de recettes.

 

Certaine que vous êtes bien trop futés pour que je puisse vous berner, jouons cartes sur table. Je n’ai pas terminé ce roman. Sur les quelques 900 pages que compte ce pavé, je n’en n’ai lu que 575. Nombre que j’estime amplement suffisant pour que je puisse me la ramener. Et je suis bien embêtée les gars, j’ai beau réfléchir, impossible de dire clairement ce qui me déplait dans ce roman. C’est bien écrit, ambitieux sans être prétentieux, un brin burlesque et fraîchement original. Mais rien à faire, si La fiancée américaine est une maison, je suis restée à la porte, regardant ce qui s’y jouait par la fenêtre sans jamais réussir à rentrer.

Pour lire ces 575 pages, croyez-moi j’ai fait preuve de persévérance, tant j’avais du mal à entrer dans l’histoire et si je n’avais pas déjà jeté aux oubliettes une mauvaise blague de roman dont je venais de me coltiner 250 pages, je ne pense pas que j'aurais dépassé les 200 pages. Mais il n’y a rien que je ne déteste plus (enfin si, la guerre et la faim dans le monde) que de perdre du temps sur des romans que je ne terminerai jamais.

La fiancée amériacine ce compose de plusieurs parties, toutes assez différentes les unes des autres. Pour ma part je n’en ai lu que deux sur les quatre ou cinq existantes. J’ai trouvé la première (la plus conséquente je pense) extrêmement fatigante, tant elle regorge d’anecdotes.

C’est un peu comme des poupées russes (suis la reine des images ce matin), il y a l’histoire, puis la petite histoire dans l’histoire et la petite petite histoire de la petite histoire de l’histoire… vous voyez bien que c’est fatiguant. Alors c’est somme toute très bien fichu, du coup on ne s’y perd jamais mais  n’empêche que ça m’a clairement ennuyé. Lueur d’espoir quand arrive la deuxième partie à laquelle j’ai très vite adhérée. L’écriture et la narration bien plus simples et modernes me permettant d'avaler 200 pages supplémentaires sans difficultés, avec un certain intérêt même.

Mais le coeur n'y était plus les gars, impossible de m’intéresser à l'improbable histoire de cette famille québécoise et au bout de 2 semaines, après m'être endormie chaque soir après lecture de seulement 30 pages (par contre la fiancée américaine a au moins le mérite de m’avoir permis d’être fraiche et dispo le matin) j’ai dû me rendre à l’évidence : ce roman n’est pas pour moi les gars. Je rends les armes

NB : Pour le résumé j'ai bêtement recopié la quatrième de couv' qui clairement résume très mal l'intrigue du roman... 

La fiancée américaine - Eric Dupont - 915 pages - J'ai lu

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Commentaires
B
Aïe ! Tu as tenu quand même 575 pages, mais finalement tout ça pour ça ! Je suis désolée pour toi (comme je le suis pour moi quand je me fourvoie dans un gros livre qui me déçoit, cela a été récemment le cas).
H
Ah bah mince, j'ai adoré ce pavé ! Mais comme tu dis "quand ça veut pas..."
K
Ouf, sur la fo i de billets plus enthousiastes, j'ai failli l'acheter cette semaine (me rabattant sur un victorien, valeur sûre)
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  • "Quand moi je lis, les mots imprimés sur la page remplacent ma voix intérieure et je cesse, l'espace d'un instant, d'être moi, ou du moins d'être si péniblement conscient d'être moi." (Polarama - David Gordon)
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